Bonjour,
De la part du gouvernement, il serait question, ces jours-ci, de déplacer les modifications liées à la PMA (procréation médicalement assistée) dans un projet de loi de la famille, plutôt qu'avec le "mariage pour tous" comme c'était prévu initialement. Ce serait, pour le gouvernement, une manière de se défausser en laissant la responsabilité aux députés de refuser ce qui avait été initialement promis aux couples de lesbiennes (puisqu'il est peu probable que la majorité des trois cinquièmes de cette assemblée de vieux messieurs y soit favorable).
Là n'est pas la question.
Là où ça concerne les X, c'est qu'un article du Point annonce que la question de l'accès aux origines personnelles des X serait aussi abordée dans ce texte de loi. Qu'en pensez-vous ? Est-ce que du côté des associations vous en auriez entendu parler ? Il semblerait que ce soit annoncé pour mars 2013.
Malika
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Article du Point du 03 janvier 2013, source AFP
Un projet de loi sur la famille sera présenté en conseil des ministres "en mars" et abordera les questions de "filiation", l'adoption ou encore l'accès aux origines personnelles, a précisé jeudi à l'AFP la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti.
En annonçant son calendrier des prochains mois, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait annoncé plus tôt dans la journée que "la reconnaissance de la diversité des modèles familiaux débouchera(it) (...) sur un projet de loi sur la famille, (...) présenté au mois de mars". "Aujourd'hui, notre Code civil ne répond pas à la diversité des modèles familiaux et ne protège pas de la même façon tous les types de familles", a commenté Mme Bertinotti.
Le statut du beau-parent en question
Il devrait notamment aborder la question du statut du beau-parent dans les familles recomposées. "Je ne vois pas comment il n'en serait pas question", a déclaré la ministre. "Il y a aussi une vraie interrogation autour de l'accès aux origines personnelles" des personnes nées sous X, a-t-elle ajouté, citant également "les enfants nés de procréation médicalement assistée" (PMA). "On pourra s'interroger aussi sur l'adoption", en particulier les conditions de l'adoption internationale, qui s'est réduite ces dernières années, a encore évoqué Mme Bertinotti. "On a besoin d'actualiser nombre de dispositifs" et de "s'interroger sur les nouvelles formes de filiation", a résumé l'ex-maire du 4e arrondissement de Paris.
Quant à savoir si ce texte aborderait l'ouverture de la PMA aux couples de femmes plutôt que le projet de loi sur "le mariage pour tous", dont l'examen débutera au Parlement fin janvier, Mme Bertinotti s'est dite "incapable de répondre", renvoyant au "travail des parlementaires".
Les députés PS ont décidé de déposer un amendement sur l'inclusion de la PMA dans le projet de loi sur le mariage homosexuel, sans toutefois exclure d'intégrer ultérieurement cette question dans un autre texte. "Au travers de la loi sur le mariage pour tous, des questions importantes, de parenté, de filiation, sont posées. (Mais) je pense qu'elles n'ont rien à voir avec les questions d'homosexualité ou d'hétérosexualité", a conclu Dominique Bertinotti.
De la part du gouvernement, il serait question, ces jours-ci, de déplacer les modifications liées à la PMA (procréation médicalement assistée) dans un projet de loi de la famille, plutôt qu'avec le "mariage pour tous" comme c'était prévu initialement. Ce serait, pour le gouvernement, une manière de se défausser en laissant la responsabilité aux députés de refuser ce qui avait été initialement promis aux couples de lesbiennes (puisqu'il est peu probable que la majorité des trois cinquièmes de cette assemblée de vieux messieurs y soit favorable).
Là n'est pas la question.
Là où ça concerne les X, c'est qu'un article du Point annonce que la question de l'accès aux origines personnelles des X serait aussi abordée dans ce texte de loi. Qu'en pensez-vous ? Est-ce que du côté des associations vous en auriez entendu parler ? Il semblerait que ce soit annoncé pour mars 2013.
Malika
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Article du Point du 03 janvier 2013, source AFP
Un projet de loi sur la famille sera présenté en conseil des ministres "en mars" et abordera les questions de "filiation", l'adoption ou encore l'accès aux origines personnelles, a précisé jeudi à l'AFP la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti.
En annonçant son calendrier des prochains mois, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait annoncé plus tôt dans la journée que "la reconnaissance de la diversité des modèles familiaux débouchera(it) (...) sur un projet de loi sur la famille, (...) présenté au mois de mars". "Aujourd'hui, notre Code civil ne répond pas à la diversité des modèles familiaux et ne protège pas de la même façon tous les types de familles", a commenté Mme Bertinotti.
Le statut du beau-parent en question
Il devrait notamment aborder la question du statut du beau-parent dans les familles recomposées. "Je ne vois pas comment il n'en serait pas question", a déclaré la ministre. "Il y a aussi une vraie interrogation autour de l'accès aux origines personnelles" des personnes nées sous X, a-t-elle ajouté, citant également "les enfants nés de procréation médicalement assistée" (PMA). "On pourra s'interroger aussi sur l'adoption", en particulier les conditions de l'adoption internationale, qui s'est réduite ces dernières années, a encore évoqué Mme Bertinotti. "On a besoin d'actualiser nombre de dispositifs" et de "s'interroger sur les nouvelles formes de filiation", a résumé l'ex-maire du 4e arrondissement de Paris.
Quant à savoir si ce texte aborderait l'ouverture de la PMA aux couples de femmes plutôt que le projet de loi sur "le mariage pour tous", dont l'examen débutera au Parlement fin janvier, Mme Bertinotti s'est dite "incapable de répondre", renvoyant au "travail des parlementaires".
Les députés PS ont décidé de déposer un amendement sur l'inclusion de la PMA dans le projet de loi sur le mariage homosexuel, sans toutefois exclure d'intégrer ultérieurement cette question dans un autre texte. "Au travers de la loi sur le mariage pour tous, des questions importantes, de parenté, de filiation, sont posées. (Mais) je pense qu'elles n'ont rien à voir avec les questions d'homosexualité ou d'hétérosexualité", a conclu Dominique Bertinotti.