Témoignage « X en colère »
Il était une fois…Une maman () qui avait mis au monde, bien trop jeune, une ravissante petite fille et qui n’avait pas pu l’élever (naissance sous X, ainsi en a-t-il été décidé par l’entourage). C’était en 1968. Elles ont été séparées. Cette petite fille a été adoptée par des parents très aimants qui ont tout fait pour l’aimer et l’aider à construire sa vie. Elle fut prénommée Catherine.
2000 : cette petite fille devenue femme, mariée et maman à son tour, laisse une trace avec son adresse…pour le cas où sa mère biologique ferait des recherches…et qu’elle puisse la retrouver.
2010 : au terme d’un long chemin de reconstruction, et sans avoir jamais cessé d’y penser, Claire met en œuvre certaines démarches pour tenter « d’entre-ouvrir » la porte qui permettrait à Catherine de retrouver ses origines, si toutefois elle le désirait.
Début juin 2010, Claire surfe sur Internet, comme souvent le soir sans jamais rien trouver d’intéressant, à la recherche d’un site qui ne s’occupe pas seulement des enfants en recherche de leurs origines, mais aussi des mères (dites de l’ombre, mais quelle triste qualification !).
Elle trouve « X en colère » et là, surprise, elle se sent prise en compte. Elle laisse un message à la Présidente, Graciane, dans lequel elle explique sa recherche. Mais vraiment, histoire de ne pas passer à côté !
Quelques heures après, réponse de Graciane : « j’ai une fiche correspondant à vos signalements, merci de me donner tel et tel renseignement supplémentaires ». OUPS !
Claire donne les renseignements qu’elle a obtenus auprès de la clinique où elle a mis au monde sa petite fille en 1968, et d’autres plus personnels.
Attente…
Graciane répond que c’est bien ça et qu’elle fait en sorte de rentrer en contact avec la personne répondant au signalement, mais que rien n’est assuré car la fiche date de plus de 10 ans ! (eh oui, 2000)
Claire commence à avoir les jambes qui tremblent…jusque là elle ne s’était pas autorisée à espérer, ç’aurait été bien trop beau !
Appel de Graciane : « c’est bien elle, tout semble concorder ! ». Quel tremblement de terre !
De son côté, Catherine, tout en étant heureuse et fébrile, y va avec des pincettes ! « ce n’est peut-être pas elle » ou bien « que désire-t-elle ? »
Claire dit à Graciane qu’elle veut juste donner connaissance de la vérité à Catherine, sans intrusion. On n’ose pas aller trop vite, ni risquer de blesser l’autre…
Puis on s’écrit, d’abord par l’intermédiaire de Graciane, puis directement sur une boîte e-mail créée pour l’occasion…
Et on se découvre, avidement, car c’est sûr, c’est bien nous ! Des détails infaillibles concordent…
Une émotion difficile à décrire tant elle est dense ! A remuer le passé il n’y a pas que des choses faciles ni que du bonheur ! Mais il faut dépasser les difficultés.
Et puis voilà, on s’est rencontrées à Paris le 18 juillet 2010, avec Graciane, sans laquelle rien ne serait jamais arrivé ! Un immense merci, Graciane ! Et ce fut tellement BON !
Nos familles sont tout à fait « ouvertes » à cette rencontre.
Maintenant, fortes de s’être retrouvées et conscientes qu’un tel cadeau n’arrive pas tous les jours, nous envisageons sereinement l’avenir de nos relations, même si ce n’est pas simple de faire une place dans la vie l’une de l’autre. Nos vies sont construites. Il y a de nombreux paramètres à prendre en compte, mais cela est facilité par un immense respect l’une vis-à-vis de l’autre, par un dialogue quotidien (on s’écrit) et une grande confiance l’une envers l’autre.
FIN du récit…mais DEBUT d’une nouvelle vie…
CECI N’EST PAS UN CONTE DE FEES, MEME S’IL EN A TOUS LES ASPECTS.
C’est l’aboutissement de 40 ans d’espérance et de persévérance.
Vous tous qui cherchez, ne perdez jamais espoir. Il faut aller au bout de soi-même.
Il était une fois…Une maman () qui avait mis au monde, bien trop jeune, une ravissante petite fille et qui n’avait pas pu l’élever (naissance sous X, ainsi en a-t-il été décidé par l’entourage). C’était en 1968. Elles ont été séparées. Cette petite fille a été adoptée par des parents très aimants qui ont tout fait pour l’aimer et l’aider à construire sa vie. Elle fut prénommée Catherine.
2000 : cette petite fille devenue femme, mariée et maman à son tour, laisse une trace avec son adresse…pour le cas où sa mère biologique ferait des recherches…et qu’elle puisse la retrouver.
2010 : au terme d’un long chemin de reconstruction, et sans avoir jamais cessé d’y penser, Claire met en œuvre certaines démarches pour tenter « d’entre-ouvrir » la porte qui permettrait à Catherine de retrouver ses origines, si toutefois elle le désirait.
Début juin 2010, Claire surfe sur Internet, comme souvent le soir sans jamais rien trouver d’intéressant, à la recherche d’un site qui ne s’occupe pas seulement des enfants en recherche de leurs origines, mais aussi des mères (dites de l’ombre, mais quelle triste qualification !).
Elle trouve « X en colère » et là, surprise, elle se sent prise en compte. Elle laisse un message à la Présidente, Graciane, dans lequel elle explique sa recherche. Mais vraiment, histoire de ne pas passer à côté !
Quelques heures après, réponse de Graciane : « j’ai une fiche correspondant à vos signalements, merci de me donner tel et tel renseignement supplémentaires ». OUPS !
Claire donne les renseignements qu’elle a obtenus auprès de la clinique où elle a mis au monde sa petite fille en 1968, et d’autres plus personnels.
Attente…
Graciane répond que c’est bien ça et qu’elle fait en sorte de rentrer en contact avec la personne répondant au signalement, mais que rien n’est assuré car la fiche date de plus de 10 ans ! (eh oui, 2000)
Claire commence à avoir les jambes qui tremblent…jusque là elle ne s’était pas autorisée à espérer, ç’aurait été bien trop beau !
Appel de Graciane : « c’est bien elle, tout semble concorder ! ». Quel tremblement de terre !
De son côté, Catherine, tout en étant heureuse et fébrile, y va avec des pincettes ! « ce n’est peut-être pas elle » ou bien « que désire-t-elle ? »
Claire dit à Graciane qu’elle veut juste donner connaissance de la vérité à Catherine, sans intrusion. On n’ose pas aller trop vite, ni risquer de blesser l’autre…
Puis on s’écrit, d’abord par l’intermédiaire de Graciane, puis directement sur une boîte e-mail créée pour l’occasion…
Et on se découvre, avidement, car c’est sûr, c’est bien nous ! Des détails infaillibles concordent…
Une émotion difficile à décrire tant elle est dense ! A remuer le passé il n’y a pas que des choses faciles ni que du bonheur ! Mais il faut dépasser les difficultés.
Et puis voilà, on s’est rencontrées à Paris le 18 juillet 2010, avec Graciane, sans laquelle rien ne serait jamais arrivé ! Un immense merci, Graciane ! Et ce fut tellement BON !
Nos familles sont tout à fait « ouvertes » à cette rencontre.
Maintenant, fortes de s’être retrouvées et conscientes qu’un tel cadeau n’arrive pas tous les jours, nous envisageons sereinement l’avenir de nos relations, même si ce n’est pas simple de faire une place dans la vie l’une de l’autre. Nos vies sont construites. Il y a de nombreux paramètres à prendre en compte, mais cela est facilité par un immense respect l’une vis-à-vis de l’autre, par un dialogue quotidien (on s’écrit) et une grande confiance l’une envers l’autre.
FIN du récit…mais DEBUT d’une nouvelle vie…
CECI N’EST PAS UN CONTE DE FEES, MEME S’IL EN A TOUS LES ASPECTS.
C’est l’aboutissement de 40 ans d’espérance et de persévérance.
Vous tous qui cherchez, ne perdez jamais espoir. Il faut aller au bout de soi-même.